Regarde-les, ils ne savent même pas où ils vont comme ça d’un pas presque certain. Ils avancent sans regarder devant eux. Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils ont pourtant l’air sûr de ceux qui savent. Bourrés de certitude, à défaut d’autre chose, ces jeunes marchent comme moi je marchais il y a encore deux ans, au côté de ta maîtresse. Oui mais voilà…
Aujourd’hui, nous, nous n’avons pas d’autre certitude que celle de l’ombre que nous assure notre galurin, et c’est bien assez.