tempête

Aucun café ne sera décidément assez fort pour estomper cette misérable gueule de bois. Comment peut-on se faire autant de mal en prenant autant de plaisir ?

Ça ne doit pas être beau à voir là-dedans. Ce matin, y’a des connexions qui ne se font pas. Il me manque des neurones, et aussi plusieurs heures de sommeil. Un sommeil ouaté. J’ai une énorme envie de couette en duvet d’oie. Donnez-moi de l’eau fraîche. Il me faut de l’eau. C’est la tempête dans mon crâne. J’implore les elfes Eralgan pour qu’elles me viennent en aide. Qu’est-ce qu’elles attendent bordel !

Je devais être sacrément tourmenté hier pour me mettre dans cet état. En ce moment, j’ai le moral dans les chaussettes et les chaussettes qui sentent pas bon. Et ce matin, ben, c’est pareil qu’hier. Mais j’ai la bouche pâteuse en plus, et les yeux qui collent.

Vivement que le vent du jour vienne chasser tout ça. Avant qu’une autre tempête n’envahisse mon esprit malade.

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