Si un jour tu pouvais fermer ta grande gueule, on pourrait entrevoir au milieu de tes poils un joli sourire. Mais non, tu préfères l’ouvrir, jouer les tape à travers, les grandiloquents. Tête de tueur et gueule de bois. Langue de vipère et tête en bois. N’apprendras-tu jamais à sourire à la vie, pour lui rendre la pareille ? Tous ces maux, mauvais jeux de mots. Ta bouche en cœur mérite mieux que ça, crois-moi.
De tes lèvres charnues ne sortent que soupirs et théories fumeuses. Ne t’étonne pas que nulle autre veuille y poser les siennes. Pour une fois, ferme-la et embrasse-moi…