C’est ici que nos chemins se séparent. La petite aiguille est restée bloquée tout au bout de cette merveilleuse grâce matinée. C’était écrit, elle ne fera pas le grand tour. On a passé trop de temps avec la boule au ventre à scruter la trotteuse, à l’écouter s’enfuir. Tout cela n’était qu’un conte. Un conte à rebours. Ces minutes délicieuses nous ont parues tellement longues, le temps s’était presque arrêté. Mais la vie doit reprendre son cours. Le carillon va bientôt sonner, et je ne veux pas l’entendre. Il n’y a pas de décalage horaire qui tienne. Trop peur du jet-lag. Cette fois c’est la bonne, je te laisse. Je crois bien qu’il est l’heure…