J'ai commencé à écrire ça il y a plusieurs années, puis j'ai continué, sans ambition.
Au début de cette année 2010, année de la glisse, je me suis dit qu’il fallait concrétiser, aller plus loin, en pondre 150 pages et devenir le plus célèbre gagnant du loto. Puis ma tête a été prise par autre chose.
Avec un tel gain, pas difficile de devenir écrivain. Ecrivain, je trouve ça pompeux comme mot, mais en même temps je l'aime bien, parce qu'il y a « vain » dedans !
Edité à compte d’auteur, un luxe quand on n’a pas le sou, d’une simplicité déconcertante quand on est pété de tunes. Publié à 20 000 exemplaires, rien que pour le plaisir de pouvoir le dire en société.
Publié, ça ne veut pas dire vendu. Mais qui le saura ? Le principal, c’est bien le nombre. Un compte rond de 20 000 exemplaires, ça en jette pour une première publication. Et en même temps, c’est ridicule : avec mes 14 millions d’euros, je pourrais m’en offrir 933 333 exemplaires de mon bouquin à 15 € !