Quelle drôle de partition que celle de nos vies, parfois. Sans véritable harmonie, avec d’un côté ceux qui jouent du pipeau, de l’autre ceux qui pissent dans un violon. Ces deux mondes ne se rencontreront jamais, nulle part. Et pour cause. Un fossé les sépare. Une fosse d’orchestre, où le vent mélodieux de l’un fera à peine vaciller l’autre au bout de sa corde. Et quand bien même ils parviendraient à s’entendre, cela n’irait pas bien loin. Souffler dans un violon ou pisser dans un pipeau n’a jamais produit la moindre note.