Comment peut-on balayer ce sport d’un simple revers ? Qui sont ces rustres qui ne savent pas le plaisir de s’endormir à la sieste, avachi dans le canapé, bercé par les gémissements extatiques d’un match de tennis féminin en stéréo. Cette musique sensuelle n’a d’égal, en images, que les pages dessous du catalogue hiver de La Redoute à l’adolescence. Ne pas savoir apprécier de se laisser bercer par le tennis féminin, c’est avoir oublié trop vite les longues minutes passées à feuilleter les vieux Newlook de tonton en cachette. Que d’émois, qui nous ont permis, déjà en ce temps-là, de nous assoupir béats.