L'orage mène au large. De rage j'ai pris la mer. Elle m'a donné autant qu'elle m'a pris. Cela n'a pas de prix. Puis elle m'a renvoyé à terre. Alors, aigri, je ravale la colère qui résonne sous mes pas amers. Il faut maintenant que je la digère.
Rythme comme la vague infatigable qui sans cesse revient. Comme l'inquiétude que l'on parvient à oublier l'espace d'un instant mais qui nous cingle la minute d'après. Digérer, oublier...le peut-on vraiment? Jacotte @ 2016-03-23 06:15:26
L'orage mène au large. De rage j'ai pris la mer. Elle m'a donné autant qu'elle m'a pris. Cela n'a pas de prix. Puis elle m'a renvoyé à terre. Alors, aigri, je ravale la colère qui résonne sous mes pas amers. Il faut maintenant que je la digère.