A cet instant précis, les mots étaient superflus. « Motus » et bouches cousues. Juste mes lèvres sur les tiennes. C'était là notre nouvelle chanson, « My new song », yeaaaaahhhhh... Dans ce court couloir qui n'en n'était pas un, était-ce un rayon du soleil ou celui de la « Lune » qui arrivait sans filet, je ne sais plus... Dans ton cou, je déposais mes baisers, et dans le mien, les tiens. Nous vivions le « Roach rag » sans cafard.
Gardons l'esprit serein, « Together », sur ton épaule dénudée, un rai de lumière, « now we die », nous nous enflammons de tout, de rien. « To get her », je l'avais à peine rêvé. Aréole boréale, la chaleur gagne, lumineuse, c'est « Ma veine » que j'ai, nous sommes du même sang. « Salez » le tout, « trahissez qui vous savez », le mâle est fait... pris dans la nasse, avec plaisir. Et repris, « salez » de nouveau, avant le long silence qui s'en suit, juste fait de gestes tendres.
L'harmonica et la guitare se sont tus, pas nos souffles courts, qui ont couru et couru...