moment de grâce
Emprisonnée dans les plis et les replis de ces jolis bourrelets, la lueur des bougies zébrait joliment ce corps imposant. Ombres profondes. Quintal exquis gémissant dans la pénombre, cette masse blanche et douce semblait marée montante, moiré délicieux d'un corps en mouvement.
À ses extrémités, des petits doigts potelés venaient caresser son torse imberbe, en même temps que le bout de ces seins lourds et flasques, sucrés comme des fruits trop mûrs, venaient lui mettre l'eau à la bouche, léchant ses lèvres dans un doux va-et-vient. Ce pagne charnel mais si naturel faisait, en vérité, bien plus que le mettre en appétit.
Les charmants kilos qu'il prenait ce soir-là, il n'avait pas envie de les perdre. Jamais il ne s'était senti aussi vivant que dans ce délicieux moment, touché par la grasse.
