On dirait presque, à moins que ce ne soit l'inverse, qu'en vieillissant, ils ont tendance à s'humaniser. Ils regardent passer les caravanes mais n'aboient plus. Résignés ? Peut-être. Les chiens aussi rongent leur nonosstalgie.
Il y a finalement quelque chose de très canin chez nous puissants humains. Et c'est plus complexe que cette histoire de mâle qui remue la queue quand il est content ou de femelle qui se complaît à faire des portées en rafale pour la survie de l'espèce.
Le couple est ainsi fait, qu'il finit souvent par se regarder en chiens de faïence. Ça durera tant que la femelle voudra faire du mâle son clébard, docile toutou de compagnie, et que dans le même temps le mâle continuera de vouloir voir la chienne qui est en elle.