Son infinie beauté n'a rien de minérale, et pourtant. A la fois lascive et figée, elle jette le trouble sans vraiment se soucier de savoir qui va le ramasser. Sa posture finale en dit bien plus long que les innombrables coups de ciseaux qui lui ont donné vie. Elle est là, comme une offrande, et l'on sait bien que rien n'est possible. Ou alors, que tout n'est que fantasme.
Les gouges encore chaudes posées sur l'établi, c'est ce que se dit le sculpteur devant sa créature accomplie. Quand une femme de pierre ne vous laisse pas de bois, c'est qu'il a réussi.