volu(p)té

C’est moche un ciel tout bleu. C’est chiant la vie sans nuage. On ne sait même pas s’il y a du vent là-haut, si ça remue dans les feuillages. Ça paraît tellement inaccessible un ciel tout bleu qu’on se surprend parfois à tenter de noircir le tableau. Ou de le blanchir, selon. En soufflant soi-même dans les branchages, à l’ombre des volutes, pour voir si elles vont tomber les feuilles. Juste en prenant le plaisir, même léger, là où il est.

volu(p)té