C'est marrant cette capacité qu'ont les gens à toujours ouvrir leur grande gueule. Combien en ai-je entendu dire que le jour où ils quitteraient leur boîte, ils ne se feraient pas prier pour dire leurs quatre vérités à leur chef de service. Et quand l'occasion se présente, ils ont comme tout le monde la larme à l’œil en serrant la main à ce chef qui vient de leur offrir, "au nom de l'entreprise" et "non sans une certaine émotion, après toutes ces années", un vélo flambant neuf ou de quoi pêcher tout ce que la Loire compte de poissons.