Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place. C’est ce qu’on dit. On se complaît à marcher dans les pas de nos pairs. C’est si simple, le poids des habitudes. On aime piétiner dans le pré carré qu’on s’est construit, confortablement installé dans nos chaussons. Surtout, que rien ne bouge.
Et quand un tiers vient mettre son pied en travers de la porte, soit on se sent perdu, soit on respire fort l’air frais qui entre par l’entrebâillement de cette porte. Au risque de se prendre les pieds dans le tapis. Dans ce cas-là, parfois, nos désirs deviennent désordres. Il arrive même qu’on perde pied. Au mieux, on reconstruit, pas à pas. Au pire…