contrariétés

Ça me tient depuis ce matin. Rien ne va vraiment comme il faudrait. Je sens dans mon corps s’agiter ces petites contrariétés qui ne vous lâchent pas tant que vous ne les avez pas identifiées. Ces petits électrons libres qui à force de se télescoper finissent par former une vraie boule d’angoisse, difficile à canaliser.

D’abord, je n’ai pas entendu le réveil se rallumer. Je me suis levé en catastrophe. J’ai tenté vainement de rattraper le temps perdu. Quelques centaines de mètres avant d’arriver au bureau, j’ai vu les feux du passage à niveaux se mettre à clignoter. J’ai pris le parti de compter les wagons, et j’ai perdu le fil en essayant de me concentrer sur le discours de Martine Aubry à la radio. Elle se prononce pour le retour du ferroviaire. Ben voyons. Manquerait plus qu’un train en cache un autre. Y’a des jours comme ça, où rien ne va comme il faudrait. Je me sens mou. Faut dire qu’en plus, je suis parti sans avaler mon petit café…

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