au diable

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à me faire chier ce matin. Qu’ils aillent au diable et leur famille avec. J’en ai rien à cirer moi de leur cousinade. On ne se comprendra jamais, c’est sûr. Je me tire moi, bien loin de ce merdier, je trace la route, je vais voir ailleurs si l’air est plus pur. L’océan m’attend, j’ai besoin de ma dose de solitude.

Et vas-y que j’ai tondu ma pelouse hier, et moi au printemps faut que je nettoie ma piscine, et la mienne, de voiture, elle est plus grosse que la tienne. Et ben moi je vous prends quand vous voulez à celui qui pisse le plus loin, et j’adore perdre du temps à écouter pousser mes poils ! Je t’en foutrais moi des réunions de famille. Abolir la famille, faudra que j’y pense.

Allô ? Oui chérie, je suis sur la route. J’arrive j’te dis. Je suis un peu à la bourre. J’ai les terrines, je passe prendre ta mère et je vous rejoins à la salle. Bisou, à tout de suite…

au diable